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Les vacances, enfin ! Une éternité (hé hé) que j'attendais ça. J'ai délaissé mes pauvres mortels pendant une semaine pour aller me dorer la toison dans une île paradisia (ergh) enfin une île quoi. Ma foi (!), ils se sont très bien débrouillés sans moi pour continuer à s'entretuer et à me préparer mon royaume ici bas. C'est pas mal foutu quand même cette histoire de libre arbitre. Bon, il manque quand même ce petit ingrédient qui fait mon charme, mon côté old school attaché à la symbolique du nombre ou du vol des corbeaux.No no no je ne vais pas vous laisser comme ça !Ha oui et no no no, Amy, je n'y suis pour rien si tu sniffes de l'alcool et bois de la poudre. Franchement j'ai mieux à faire alors tes accusations gratuites, range les avec ta choucroute que moi-même !
Période plutôt fun isn't it ? Entre les abimes financiers, les catastrophes météorologiques annoncées et mes ampoules aux sabots, je n'ai pas le temps de m'ennuyer. Ces mortels sont étranges quand même ! Je passe des siècles à bosser pour leur damnation éternelle et alors que plus personne ne croit en moi (à part quelques excités du bulbe que j'aimerais bien oublier), je n'ai plus à lever le petit doigt...ils font le boulot à ma place. C'est l'Autre qui doît être vert de rage. Bon, il faut compatir, il n'est pas aidé par ses troupes. J'y reviendrai.
Bernard, Bernard, Bernard ... tu n'es pas raisonnable ! Comme chaque octobre que l'Autre fait, je vais acheter ton nouvel opus. Et comme chaque octobre, je vais être très déçu. C'est quand même moi-même (le Diable ndlr) ! Dans les 666 romans que tu as publiés, pas une ligne sur moi ! Tu tartines des pages sur les hautes sphères et tu oublies l'essentiel mon Bernard, le grand contradicteur. Franchement (ce terme me vient rarement, profitez en), ça me fait mal aux cornes ! Bon, quand tu en étais encore aux insectes, je pouvais comprendre que mes interventions n'étaient pas indispensables à tes intrigues. Par contre depuis plusieurs pavés, je n'en peux plus de tes micros dieux. Je vais finir par me vexer et c'est toujours très mauvais. Je risque des brûlures d'estomac.
Et voilà, la décision est prise. Elle est irrévocable. Je suis l'anti-autre, le porteur de lumière, le côté obscur de la force, vous savez qui, ... mais si. Je suis le Diable et vous suivrez dans ces lignes ma "vie" et surtout les réflexions que vous m'inspirez pauvres mortels. Après tout, l'Autre a bien publié ses testaments (alors même qu'Il se prétend immortel, bonjour la logique), pourquoi pas moi ?