mardi 30 décembre 2008

La peur du Diable

Certains d'entre vous, en particulier les perfusés de testostérone, réagissent bizarrement quand le Diable entre dans la pièce. Les temps modernes qui se veulent si libérés des angoisses existentielles et qui nient farouchement tout problème avec ma nature n'ont pas initié tout le monde, loin s'en faut. C'est d'abord un regard surpris qui me surprend. Il y a pourtant longtemps que je ne fais plus attention à mes cornes ou ma queue fourchue en public. Se balader constamment avec une casquette et un slip à poche 3 tailles trop grand pour cacher ces marques infernales, très peu pour moi. Puis, vient leur effort crispé mais louable pour ne rien laisser filtrer de leur étonnement. Ensuite, deux groupes se forment parmi ces récalcitrants : ceux qui sourient nerveusement ou ceux qui affichent leur hosti(e)lité radicale. Dans les deux cas, l'absolue certitude que je n'ai qu'une envie : la possession là tout de suite type lexorciste-lefilm.

Hé bien non mortels, ma première envie n'est pas forcément de vous mettre la bave aux lèvres ou de vous retourner le cou à 360°. Mais ne me tentez pas trop quand même, certains mériteraient une bonne leçon.

2 commentaires:

cc a dit…

par curiosité.... comment réagissent les 2 autres groupes : les non-récalcitrants et les adhérents...

YouKnowWho a dit…

Pour les adhérents le Diable ne dira rien car ces chroniques sont tout public ;-) Les non récalcitrants envoient des signaux ésotériques sur le thème "je vous ai compris" ... et s'empressent de triturer leur alliance.