lundi 15 décembre 2008

Me tirer (le diable) par la queue

Vous savez combien je suis sensible à la misère des pauvres mortels mais là trop c'est trop. Impossible de poser son regard sur la presse du jour ou d'allumer son écran plat 16/9e Full HD sans tomber sur un reportage "pouvoir d'achat des français, oh oui bien difficile de joindre les deux bouts ma bonne dame". Du coup, ce week-end, c'est plein d'une naïve ardeur que je me suis jeté dans les rues à la recherche de mes cadeaux infernaux (oui oui je célèbre aussi la naissance du fils de l'Autre, c'est l'occasion de blasphémer en organisant un pictionary spécial - je dessine des horreurs sur Noyel). J'espérais des magasins déserts et des vendeurs à mes sabots, crise oblige. Horreur, malheur, une foule compacte et hystérique n'avait apparemment pas encore intégré que crise il y avait et que plus personne ne consommait, se réfugiant dans les joies du troc ou de la prostitution (si, si il paraît que c'est le nouveau job étudiant). C'est tout dépité que je suis rentré la queue basse dans mon modeste logis-triplex.

D'ailleurs en parlant de queue, ces messages perpétuels sur le pouvoir d'achat ne cessent d'inciter les pauvres mortels - doublement bien nommés dans ce cas - à tirer sur la mienne. Elle est belle et solide mais je vais sortir de la période de fêtes avec une élongation si vous continuez !

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