lundi 12 janvier 2009

L'amour est dans le prêt

La crise c'est comme la guerre chers mortels, ça a des effets collatéraux, certes chirurgicaux, mais parfois surprenants. Une petite brève m'apprenait ainsi ce matin que contrairement aux traders de la City, les avocats croulaient sous l'activité en ce début d'année à Londres. J'associais immédiatement cette nouvelle aux licenciements massifs en cours dans la haute finance britannique et à leur cohorte de procès. Que je suis naïf parfois ! Un vrai bouquillon de l'année ! La raison en est toute autre : ces dames, prévoyant une moisson désastreuse pour leur (très) cher et tendre en terme financier, multiplient les procédures de divorce pour que les pensions alimentaires soient calculées sur une période plus favorable. Ha, l'amour reproducteur ! Quel sentiment troublant. J'ai la larme qui me vient en pensant à ces diablesses qui veulent vivre d'amour et d'eau fraiche (si et seulement si servie dans du baccarat).

C'est décidé, je vais faire un tour à Londres la semaine prochaine. Ne serait ce que pour féliciter ces groupies anonymes et monter un fan club. Je méditerai dans l'Eurostar sur ce pragmatisme anglo-saxon dont devraient s'inspirer bien des ménagères de moins de 50 ans, tout en feuilletant un grand roman d'amour.

2 commentaires:

Fée Clochette a dit…

mais arrêtez-vous !!!! Quand même, vous n'allez pas nous faire croire, avec vos airs de ... vos airs de, arghhh ... de Diable, que seule la gent féminine est capable de ces jolies prouesses.
Allez je mets ça sur le compte d'excès divers et variés de début d'année qui vous sont donc si habituels (;-) ) et je nous souhaite à tous les deux des textes moins misogynes.
sur ce... baisers de la Fée

YouKnowWho a dit…

Diable, je ne vous reconnais plus diablesse. Vous sentez vous donc des solidarités avec ces créatures du capitalisme le plus débridé ? Me voilà pantois. Et cessez donc de me flatter Fée Ministe.