samedi 7 mars 2009

Journée de la bonne copine


Je rends ici hommage à toutes ces filles que je n'ai pas aimées avant. Elles furent forcément les premières que je mettais dans la confidence de ma diablerie. Souvent, soeur ou amie, simple fée ou ombre maternelle, elles ignoraient combien ce flot continu de paroles m'était si nécessaire, souffle presque vital. Me raconter, me redire, me détailler, l'ego du Diable les attirait comme un trou noir. Certaines en tombèrent même amoureuses, me forçant à m'expliquer, encore moi et moi. J'espère seulement que cette vague verbale à sens unique ne vous a pas trop noyées les filles. Hommage à vos courages, à vos combats, à cette moitié d'humanité dont, parfois, je partage les rêves. Orage à vos faiblesses, à vos larmes si faciles, à cette moitié de nous qui ne réveille en moi aucune ardeur. J'éprouve parfois ce sentiment bizarre de vous croiser sans vous voir vraiment, trop occupé avec l'autre moitié peut-être.

Etrange cette journée de la femme qui sonne comme une affection honteuse. Ne songer à vous qu'une fois dans l'année ? Allons, vous occupez mes pensées bien plus souvent. Qu'elles ne soient pas coquines ne les rend pas moins ardentes que diable.

4 commentaires:

Fée Clochette a dit…

rien de plus touchant que d'être dans les pensées d'un Diable désintéressé...
ça fait chaud au coeur...ça brûlerait presque!

Anonyme a dit…

Bon... bien que je trouve limite supportable qu'un mâle appétissant ne tombe pas raide de désir amoureux sur mon passage, j'avoue partager avec Fée Clochette un certain goût pour ce désintéressement qui facilite beaucoup les relations avec ce diable là. Attention, le diable tu deviens adorable !
La Nonyme

Lo a dit…

Les femmes, ça sert à pas grand chose. Mais pas grand chose c'est toujours plus que rien, ce à quoi les hommes, eux, servent.
Alors vive les femmes ! (et bisous à toutes celles que j'aime)

N.B. Ceci est un message d'un ancien aigri qui en a gardé les réflexes

YouKnowWho a dit…

Profitez en les filles, ça n'arrivera qu'une fois par an ces déclarations au sentimentalisme éculé (oui éculé, merci)