lundi 2 février 2009

Ser-vice minimum

Non, ce titre n'annonce pas une diatribe enflammée (ben oui forcément enflammée) sur la grève de la semaine dernière. Je ne ferai donc pas pleurer ce soir mes amies quadragénaires de gauche qui se reconnaitront même si c'est assez tentant de broder sur ces manifestants "contre la crise" (oui, la crise je suis contre, comme la faim dans le monde). Ce titre ne fait pas plus référence au silence dans lequel je vous ai plongé, chers adeptes, depuis de trop nombreux jours. Bon, le Diable a pris quelques libertés et est allé se rafraîchir le poil au Canada un petit week-end avec son diablotin. En fait, je voulais juste dire un grand merci à la ville lumière pour son sens proverbial du service qu'il est si bon de retrouver. C'est lorsque vous revenez de l'étranger que vous réalisez votre chance de vivre à Paris. Ici, point de bonjour tonitruant dans chaque boutique, aucun vendeur pour vous faciliter la vie ou simplement vous demander ce qu'il peut faire pour vous aider, et surtout personne qui se précipite pour vous apporter eau, pain et menu dès que vous prenez place au restaurant... le bonheur, quoi ! Je me délecte à nouveau de pouvoir réagir chaudement lorsque ma caissière de Monoprix m'explique sur un ton de général prussien qu'il faut mettre la barre "client suivant" pour espérer la voir s'agiter le code-barre ou de pouvoir féliciter ces divas des boutiques capitales qui vous tendent vos achats avec cet air vaguement nauséeux et tellement chic que nous envie la province.

Ils m'ont tellement manqué outremer que j'ai décidé de réagir désormais systématiquement avec un scandale du Diable à chaque manifestation trop marquée de cet accueil so parisien, histoire de rajouter une bande son aux ambiances lounge qui prévalent en ces lieux. Cela amusera beaucoup mon diablotin qui adore, lui, terroriser les réceptions d'hôtel dès qu'il arrive dans un établissement et y constate le moindre manquement. Enjoy ;-)

1 commentaire:

Lo a dit…

Vous êtes affreux. Je vous adore.